Garantir pour tous l’accès à l’eau et à l’assainissement, assurer une gestion durable des ressources en eau. Nous répondons ici à cet objectif en proposant une infrastructure d’adduction d’eau et d’assainissement d’un village avec l’extension d’un forage pour le projet.
ODD n°6
Accès à l’eau et à l’assainissement
Pour en savoir plus sur cet ODD : Lien ci-dessous vers le site des nations unies
Situation géographique
Le village de Dongkouay est situé à 40 km de la capitale du Laos : Vientiane
La demande de la mise en place d’un système d’adduction d’eau et d’assainissement est formulée par l’association villageoise du Sud « Pa Namkong Lao Community Association » (PNLCA) du village de Dongkouay inscrite auprès des autorités laotiennes représentée par Monsieur M. Latsamie Peapaseid Maire du village.
L’activité du village est essentiellement agricole et basée sur la culture du riz, l’élevage de bétail (vache, buffle, poule, canard…). Vente sur les marchés des produits de la cueillette comme par exemple des pousses de bambou, insectes, grenouilles, poissons (attrapés dans les rizières ou ruisseaux pendant la mousson).
Revenus complémentaires pour certains villageois un à deux jours/semaine porter les sacs et valises des touristes au poste-frontière thaï/lao (cette activité est supprimée depuis l’arrivée du Covid, car la frontière est fermée aux touristes).
Le village est constitué de 340 familles, soit 2 146 habitants mais, un total de 367 maisons.
Sur les 2 146 habitants, il y a 374 jeunes/enfants de moins de 17 ans.
- École primaire/collège du village de Dongkouay 110 élèves (45 filles et 65 garçons)
- Lycée/collège du village Houaxiang situé à 2 km, il y a 511 élèves (250 filles et 261 garçons) qui viennent de cinq villages (dont le village de Dongkouay).
Quelle est la stratégie gouvernementale ou régionale à court ou moyen terme en matière de développement des adductions d’eau en milieu rural
Les principaux outils de programmation
« National Growth and Poverty Eradication Strategy (NGPES) » : document de programmation stratégique de développement du Laos, il identifie le secteur de la santé et notamment l’accès à l’eau et à l’assainissement comme un des quatre secteurs prioritaires d’intervention.
National strategy for the rural water supply and environmental health sector : encadre le secteur de l’eau en milieu rural et propose une méthodologie d’intervention (forte implication des communautés locales).
Water Supply Regulatory Office (WaSRO – ex WASA), est l’autorité nationale de régulation, chargée par le Ministère de définir les règles/normes de desserte du service en zone rurale et urbaine, de mesurer les performances des sociétés provinciales et de déterminer les niveaux de tarifs.
Ministry of Health (MoH) est responsable de l’hygiène ainsi que de l’hydraulique rurale (National Center for Environmental Hygiene and Rural Water Supply, Nam Saat/NEW).
Hydraulique rurale : la gestion communautaire repose sur le Watsan Committee (comité villageois) qui est en charge de la gestion technique (entretien, maintenance) et financière des équipements en milieu rural ainsi que de la médiation sociale (promotion de l’hygiène, règlement des conflits). Les services déconcentrés de la Nam Saat au niveau des Districts et Provinces, interviennent pour les réparations importantes ainsi que sur le contrôle de la qualité de l’eau.
Une grande partie des progrès de l’assainissement résulte de l’initiative des ménages qui ont installé des installations à leur frais, car les aides gouvernementales en zones rurales restent modestes. La Nam Saat joue normalement un rôle actif dans les projets d’approvisionnement en eau en milieu rural, mais l’expertise technique dans l’approvisionnement en eau reste modeste et seulement quelques officiels sont déployés par district.
Le plan d’action national proposé par le gouvernement aux partenaires de développement et au secteur privé donne la priorité au soutien des zones rurales éloignées et aux plus pauvres. Les partenariats avec les ONG, agences de développement sont donc essentiels pour répondre à cet ODD n°6.
(Source Bibliographique : pS-Eau et Banque Mondiale ‘Water and Sanitation program’)
Quels sont les besoins exprimés de la population en eau en termes de qualité, de quantité ou encore d’accessibilité en prenant en compte la situation actuelle.
Il n’y a pas d’eau potable au village ni d’assainissement. Les villageois achètent des bidons d’eau pour boire et faire la cuisine (contenant 20 L). Besoin en eau pour boire, la cuisine, qu’elle soit disponible, à proximité afin de supprimer la pénibilité du transport.
Encore récemment la distribution d’eau se faisait au niveau de pompes villageoises, aujourd’hui les forages individuels se sont développés sans pour autant que l’eau soit potable ce qui nécessite l’achat d’eau en bonbonne.
Suivant la situation actuelle quelles sont les raisons invoquées par les usagers pour une amélioration de l’accès à l’eau (tarifs de l’eau en bonbonne, proximité, potabilité, goût, pénibilité …)
- Obligé de stocker des bonbonnes,
- Goût, odeur, parfois odeurs de gasoil.
- Avant livraison 2*/semaine, maintenant l’entreprise passe une fois par semaine, il y a d’autres sociétés qui peuvent passer, mais si personne n’est présent, ces sociétés ne déposent pas les bonbonnes.
- Une personne au village essaye de proposer de l’eau, mais, ne ramène pas systématiquement, selon son envie donc pénibilité.
- Trop loin, trop lourd
L’association villageoise constituée est-elle en mesure d’assurer la responsabilité de gestion financière et technique de l’exploitation du service d’eau.
L’association lao est capable d’assurer la gestion de l’exploitation, mais le village peut également constituer un comité de gestion.
Le comité de gestion, sera responsable du suivi et de l’entretien des points d’eau. L’entretien de petits réseaux nécessite des compétences spécifiques et une gestion financière rigoureuse.
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