Goodbye Mister Wong

Goodbye Mister Wong

Une escale tropicale touchée par la grâce, premier film laotien à bénéficier d’une sortie nationale en France

Un nouvel article qui souhaite faire la lumière et soutenir le cinéma laotien et surtout un cinéaste français d’origine laotienne, Kiyé Simon Luang, qui avec son dernier film ” Goodbye Mister Wong “, bénéficie d’une sortie nationale en France, c’est une première pour un film laotien.

Avec ce film, “Goodbye Mister Wong” offre aux Laotiens de France et aux Français amoureux du Laos tout ce qui leur manque en cette période d’arrêt des voyages.

Long métrage (100 minutes) comédie dramatique – Lien vers la “Bande-Annonce”

L’histoire

Au bord du lac Nam Ngum, au nord du Laos, les destins croisés de France, une jeune femme convoitée par deux hommes venant de deux mondes très différents, et de Hugo un français à la recherche de la femme qui l’a quitté un an plus tôt.

France une jeune laotienne (Nini Vilivong, grande révélation du film) retourne sur sa terre natale pour assister sa famille, qui dirige un petit service de bateaux traditionnels. Un riche homme d’affaire chinois, Tony Wong (Soulasath Saul), visite pendant ce temps le lac et élabore des plans pour transformer la région en une station touristique rentable.

Il a aussi celui d’épouser France, dont il est amoureux. Mais France est amoureuse de Xana, qui travaille pour Wong.

Ce plan économique pourrait mettre la famille de France en faillite. Parallèlement, Hugo (Marc Barbé, que l’on avait rarement aperçu aussi amusant) est un visiteur français fraîchement arrivé qui souhaite revoir Nadine, son ex-femme (Nathalie Richard), vivant depuis un an esseulée sur l’un des îlots du lac.

Présenté en compétition internationale au Festival International de Marseille (FID), Goodbye Mister Wong épouse une lenteur contemplative et nous plonge dans la complexité du milieu laotien contemporain, entre ses enjeux économiques et son passé colonial. Des préoccupations que le film ne traitera jamais frontalement, préférant les saisir de biais et se recentrer sur les chassés-croisés amoureux qui naissent sur les bords du lac.

Du cinéma français, Kiyé Simon Luang ne garde que le meilleur, maintenant ses personnages dans un état de suspension non résolu, Marc Barbé et Nathalie Richard, acteurs eux-mêmes hors normes, trouvent sous ce climat lointain et sous l’oeil si sûr du cinéaste un terrain de jeu à la mesure de leurs fragilités. Le film progresse lentement, avec une assurance apaisée et sublimée par la grâce photogénique de son lieu et d’un écrin argentique 16 mm resplendissant.

Pour son premier film de fiction, Kiyé Simon Luang signe un petit bijou sensoriel, une escale méditative ou les souvenirs de projection – sonores et visuelle – redessineront en chacun.e un récit imaginaire qui lui sera propre. Un sentiment rare qui assoit son auteur comme un des grands sculpteurs du temps qui feront le cinéma mondial de demain.

Source : Les Inrockuptibles par Ludovic Béot

Lien vers une interview qui raconte la réalisation du filmEntretien – Goodbye Mister Wong

Fiche technique de Goodbye Mister Wong

Version originale : lao, français, chinois, anglais.
Sous-titres : français, anglais.
Scénario : Kiyé Simon Luang.
Image : Aaron Sievers.
Montage : Frédéric Fichefet.
Son : Pierre-Alain Mathieu.
Avec : Phonesavanh Vilivong, Nathalie Richard, Marc Barbé, Soula Saul, Khamhoo Phanludeth, Phourasamy Vilay, Thongmay Niyomkham.
Production/Distribution : SHELLAC Thomas Ordonneau.

Presse

  • Libération – Resplendissant. On aurait tort de ne pas s’arrêter au Laos sur les berges du lac Nam Ngum.
  • Critikat – Beau, ample, romanesque
  • Première – Une œuvre d’une grande élégance visuelle
  • Telerama – Un magnifique objet visuel comme un mélo hors du temps avec ses collages nostalgiques, ses chassés-croisés sentimentaux et sa patine rétro.
  • Les Inrocks – Une escale tropicale touchée par la grâce
  • Sens Critique – Fascinant et contemplatif, mais toujours en mouvement […] pour le plus grand bonheur du spectateur
  • Le Monde – Singulier et lumineux : la nouvelle vague du cinéma laotien

GOODBYE MISTER WONG /SORTIE NATIONALE / SEMAINE 1 / 29 DÉC 2021 /

PARIS – SAINT-ANDRÉ DES ARTS Tous les jours : 14h 16h, 18h, 20h

LA ROCHELLE, CGR DRAGON Mer 29, 15h45 / 21h15 / Ven 31, 10h45 / Sam 1er, 13h45 / Dim 2, 21h30 / Lun 3, 16h10 / Mar 4, 13h45 / 21h15

LYON, LE COMŒDIA Tous les jours : 18h15

CLERMONT-FERRAND, LE RIO Mercredi 29 déc, 20h30 / Jeudi 30 déc, 16h50 / Vendredi 31 déc, 20h25 / Samedi 1er jan, 14h / Lundi 3 jan, 16h45

MARSEILLE, LA BALEINE / Mercredi 29 déc, 19h / Jeudi 30 déc, 16h30 / Dimanche 2 janvier, 18h45 / Mardi 4 janvier, 15h

NICE, LE MERCURY / Mercredi 29 déc 20:45 / Jeudi 30 déc 20:55 / Dimanche 2 jan 15:55 / Lundi 3 jan 18:40 / Mardi 4 jan 14:10

En janvier, février et mars 2022, le film va voyager à travers toute la France, surveillez donc la programmation de vos cinémas 🙂

Le réalisateur

Goodbye Mister Wong
Kiyé Simon Luang 

Kiyé Simon Luang est né au Laos en 1966. Il arrive en France à l’âge de 10 ans. Après des études d’arts plastiques au cours desquelles il pratique la peinture et la photographie, il devient instituteur, métier qu’il exerce jusqu’en l’an 2000. A l’âge de 34 ans il abandonne le métier d’instituteur pour se consacrer à l’écriture et au cinéma.

Président de l’association Film flamme à Marseille de 2011 à 2016, collectif de cinéastes dont il est membre depuis 2004. « Ici finit l’exil », long métrage documentaire, sélection officielle Entrevues Belfort 2010, marque le grand saut du cinéma avec la complicité de Thomas Ordonneau de la société Shellac Sud.

Filmographie

  • Paix, Liberté, Prospérité, 2015.
  • Jeanne, 2013.
  • Tuk Tuk, 2012. (fiction 52 minutes)
  • Ici Finit l’exil, 2010.
  • La Chambre, 2006.
  • Le village de la chance, 2005. (court métrage documentaire – 26 minutes )
  • L’île éphémère, 2005. (court métrage documentaire – 29 minutes )
  • Journal du retour, 2004. (long métrage documentaire – 85 minutes )
  • Hors la ville, 2003. (court métrage fiction -20 minutes)

En savoir plus sur sa filmographie en suivant ce lien

La production et la diffusion d’oeuvre cinématographique permet de mettre en lumière des pays, des communautés, des personnes et ainsi contribue à la mise en place de projet de Solidarité Internationale.

Mékong Enfants des Rizières

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